Le Gwo  KA est l’âme même du peuple Créole,  dans ces rythmes nos ancêtres esclaves  ont laissé toute leur souffrance et leur révolte ;  interdit avant 1848, ignoré, méconnu. Le Ka, avec toute sa puissance  revendique aujourd’hui sa place comme étant la musique privilégiée de la culture du peuple créole.

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GWOKA,sé biten a vyé nèg, sé mizik a nèg mawon

 

 

 

Jadis ce refrain était sur un grand nombre de lèvres. Pourtant, aujourd'hui on tient un tout autre langage à propos de cette même musique:

Ban mwen ti gwoka an mwen

pas mizik la sa sé tan mwen

Sé mizik a nèg kon mwen

I fo pa nou lésèy tonbé

   

Le Gwo Ka  est né à une période sombre de l'histoire des Guadeloupéens au début du  XVIIIème siècle. Il est non seulement une musique mais aussi tout ce qui gravite autour d'elle: la danse, les jeux, les blagues , une certaine manière d'être. 

Les recherches musicologiques permettent aujourd'hui de trouver les racines du Gwo Ka dans les percussions et dans les chants des pays de la côte ouest du continent africain (Golfe de Guinée, ancien royaume du Congo...).
A partir des musiques et des danses extrêmement riches et diverses de leur pays  d'origine, les esclaves ont élaboré un outil de communication, un art nouveau (au même titre que le créole) : le Gwo Ka.

Ce genre musical se caractérise par une typologie africaine :
- forme répétitive,
- l'improvisation,
- les mouvements physiques de danse liés à la musique,

- les réponses entre un soliste et le choeur,
- la syncope sur les temps faibles.

 

L'origine du mot Ka ou Gwo Ka demeure très ambiguë.
Il viendrait d'un quart de tonneau qui servirait au transport de la viande, ou du N'goka que l'on retrouve dans le haut Dahomey et en Angola.On retrouve le mot Ka et Gwo Ka avec peu de variantes à la Nouvelle Orléans, en Haïti, à Cuba et aux Iles vierges.

Historiquement lié au système de la plantation, le Gwo Ka était une culture, de même que la manifestation Sware Lewoz, exclusivement rurale. 

 

La musique Gwo Ka s'est adaptée au milieu et était présente dans tous les actes de la vie quotidienne (comme en Afrique) naissance, mort, gîte, révolte, tâches journalières, romances etc... C'est pourquoi on peut répertorier différents types de chants ou styles gwo ka.  Les influences (mode de vie et genre musical) du "maître" se sont greffées à cette base (phénomène de créolisation), pour donner les sept rythmes ou danses que nous connaissons : le Léwòz, le Menndé, le Kaladjya, le Graj, le Woulé, le Padjanbèl et le Toumblak. Le mot GWO KA désigne aussi bien l'instrument que la musique elle- même 

 

Le Gwo  KA est l’âme même du peuple Créole,  dans ces rythmes nos ancêtres esclaves  ont laissé toute leur souffrance et leur révolte ;  interdit avant 1848, ignoré, méconnu. Le Ka, avec toute sa puissance  revendique aujourd’hui sa place comme étant la musique privilégiée de la culture du peuple créole.

 
est un rythme guerrier, il rythmait les attaques de plantations, mais aussi une danse incantatrice .

 

symbolise la lutte en amour.

Est une danse de la coupe de la canne.

 

accompagne les travaux de production agricole (ex : le grage manioc, le jardin, la cueillette).

la danse du ventre, la danse de la    fertilité

Serait le dernier rythme arrivé au pays avec la venue des congos

est la "valse créole" pour charmer et singer le blanc

le: «Le jeu des mayoleurs est un duel aux bâtons sous forme de danse.

RYTHME ANCIEN

EN VOIE DE DISPARITION

Les chants du travail
Auteur de la photo Alain CAPRICE

Nous devons signaler maintenant l’existence d’un rythme ancien, qui, selon le témoignage d’un «makchè » de Sainte-Rose, représente une variante du kaladja .

Il s’agit du: « Balansé» qui là encore n a rien à voir avec le: Lansié » de Martinique, danse de quadrille.

Le « balansé » est un rythme très difficile à exécu­ter et ses battements risquent à tout moment d’être confondus avec ceux du <i grandjanbel ». C’est très certainement cette difficulté d’exécution qui a fait de lui un « konnyé » tout à fait méconnu et actuellement complètement laissé dans l’oubli même par les « Boulakchen », les plus anciens.

 

«Jeunesse mantin ou ansois Pâté di b Pâté di b Pou lavé grai (Jeunesse du Lamentin ou de l’A nse-Bertrand, portez de l’eau pour laver la farine gragée)»

Pourtant, un très célèbre « makchè »nous attirmait que ce chant n’est pas celui d’un woulé >‘, mais d’un «toumblak ».

Cette confusion possible au niveau des chants ne doit pas trop surprendre, mais plutôt permettre de comprendre comment la rigueur est un élément important dans le

façon stricte à tous les niveaux.

On ne peut en aucun cas interpréter une chanson de « léwôz » sur un rythme de « kaladja » par exemple.

C’est là un fait qui vient encore prouver que le « gwoka» contrairement à ce que soutiennent quel­ques uns, n’est pas une musique facile à jouer, car il possède des règles fondamentales précises qu’il faut constamment respecter.

Cela s'appelait Kannida, chant à konwa, chant à labour, introduits pendant la période esclavagiste afin d'accroître la productivité 

("damné la Ri", "saklé té", "chanté la vwa bef", pour sillonner un terrain - chanté "siyed long" scieurs de long).

Tous ces chants ont disparus de nos jours, sauf à Marie-Galante où persistent quelques chants. 

 

 

 

 

 

 

«OuléIé, Irèn é Iréna

Ouléléé, Violèt é Violéta

Oulélé, Awmel é Awmélia

Sé la jenn jan la pwent

Ka mandé réklam a yo

Oulélé, Iala la ala


 

Pour en savoir plus

Les Méthodes et les livres

    - Méthode de Percussions*(caraibes) de Henri Guedon

Edité en 1985, chez Alphonse Leduc, la méthode de l'Antillais Henri Guedon, recouvre bon nombre d'instruments avec des sources historiques, des conseils pratiques, des partitions et quelques photographies de concerts.
On peut trouver dans cette méthode, devenue rare, une partie sur le tambour "Gros-Kâ" prononcé "Gwoka" (Guadeloupe) ou tambour "Bel-air" prononcé "Bélé" (Martinique). On apprendra grâce à cette méthode, l'orchestration d'une pièce musicale antillaise avec l'orchestre de percussions :
- Sha-Sha prononcé Cha-Cha (famille des idiophones, tube métallique remplie de granulés),
 

- le Ti-Bois (tube de bambou frappé par des baguettes et nom du rythme de l'instrument),
- le Ti-Bass (tambour sur cadre proche du Bendir oriental, conducteur de l'ensemble)
La méthode de Henri Guedon traite aussi des percussions suivantes:
Congas, Batas, Steel Drum, Balafon, Sanza ou Kalimba, Bol Tibétain, Timbales, Shékéré... Un condensé très intéressant et bien fournit, avec une discographie et une bibliographie. A consulter impérativement pour les amateurs de méthodes, ou pour les débutants désireux de faire un tour d'horizon sur quelques percussions.
   
 

A lire :

     

    - Métòd-ka (Christian DAHOMAY)
    - Traité de Gro Ka Modèn (Gérard LOCKEL)
    - Méthode d’apprentissage des 7 rythmes du gwoka (Georges Troupe)
    - Gwo-ka Méthode (Yves THOLE)
    - Le gwo-Ka ( Jean-Fred CASTRY)
    de l’éveil musical à l’improvisation  

    *La "Métòd-Ka" a été rééditée. Elle est disponible à Pointe-à-Pitre: les Ets Cougoul. Vous pouvez la commander à : "Métòd-Ka"[/b] B.P. 23 97122 Baie-Mahault Cedex

    - Musiques et Danses Afro-Caraïbes (Sully-CALLY/ LEZIN)
    - Musiques et Musiciens de la Guadeloupe ( Alex et Françoise URI)
    - DIADYE (Jocelyn GABALI)
    - Como sueña un tambor (L.A. Neira BETANCOURT)
    - Histoire de la Guadeloupe (M.A. LACOUR)
    - Musiques Caraïbes (Isabelle LEYMARIE)
    - Mèt abèlè (E. Jean BAPTISTE/ M. LECHEVALIER)

 

 

 

 

 


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